La ferme

Une ferme ancienne tournée vers l’avenir

Nous faisons de la polyculture et de l’élevage bovin et porcin en agriculture biologique.

Nous élevons des vaches issues de races diversifiées : Aubrac, Charolais, Highland.

Le pâturage, c’est le moyen le plus simple pour récolter de l’herbe et pour entretenir les prairies. En plus de nourrir nos animaux, la flore peut soigner en agissant par phytothérapie. Les fauches annuelles permettent par ailleurs de stocker du foin pour les périodes sans herbe : lors des sécheresses estivales par exemple, ou pour l’hiver. Des pratiques agronomiques douces permettent d’entretenir ce patrimoine naturel sans compromettre sa pérennité.

La ferme applique le cahier des charges de l’agriculture biologique depuis 2003 et se divise en plusieurs ateliers

Un élevage bovin nourri à l’herbe uniquement : 85 ha prairie permanente / foin prairie

Un élevage porcin : 3 ha parcours plein air, herbe et nourris pendant 12 mois aux issues de triage de céréales et oléagineux bio

Les zones humides où seul le pâturage peut valoriser la ressource

2000 ares dédiées à la production de pommes de terre

10 ha de cultures en plein champ de céréales : blé ancien, seigle, sarrasin

1,75 ha sont dédiés à la pépinière arboricole et aux prés vergers

L’exploitation est située sur la commune de Gâcogne au cœur de la petite région naturelle du Morvan, à 315 mètres d’altitude, à proximité de Lormes et de Corbigny. L’été, le climat est sec et chaud, tandis que l’hiver il est humide et froid. Le domaine est composé de prairies naturelles bordées de haie, d’une rivière de source, de mouille et de zone humide. La terre est granitique, les champs en pente, ce qui laisse peu de surface labourable.

La famille de Pascal Fichot, qui nous a cédé la ferme, y était installée depuis 1890. L’exploitation est passée en agriculture biologique en 2003, la vente directe a commencé en 2009 et le marché a été créé en 2020 pendant la pandémie de Covid-19.

Forts de cet ancrage territorial, nous souhaitons développer l’exploitation de plusieurs manières.

Nous travaillons à l’installation d’un associé, qui produirait du pain avec la farine produite sur la ferme. Nous envisageons de cultiver des pommes de terre en plein champ. Dès l’automne 2024, nous allons planter un verger conservatoire, qui nous permettra à terme de transformer les fruits en jus. La gamme de la pépinière va petit à petit s’étoffer en proposant à la vente également des rosiers anciens.

La ferme

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